Ex-aequo


Pas besoin d’être un habitué du zinc, ni un consommateur glouton de cocktails colorés pour succomber à la douce ivresse d’Ex-aequo. Non, nous n’allons pas faire la tournée des bars pour nous persuader d’une évidence. Ne faites pas OH!!! A la première écoute d’Ex-aequo vous direz oui et même « oui oui». Mais attention derrière le masque de la vertu il se peut qu’il n’y ait pas que des fleurs!

Si au commencement de la terre, la pomme d’Adam sifflait les mélodies envoûtantes d’une Eve, Ex-aequo naquit simplement d’un et un font deux.

Quand en 1989 la blondinette, qui n’a que quatorze ans, vient pour chanter dans l’antre de celui qu’elle enchantera, elle ne sait pas qu’il faut du temps pour construire à la mesure des désirs. Après de nombreux chemins empruntés, Nath et Loïc ont trouvé celui qui leur convient, celui où les cailloux semés ne le sont pas en vain.

Dix ans se sont écoulés, Ex-aequo est tel le rêve souhaité, ni trop, ni trop peu, une sensibilité inouïe qui mêle le mot aux non dits comme aux rythmes choisis. Les cow-boys des pick-ups chercheront sans doute à définir ce qui ne l’est pas, Ex-aequo puise sa couleur aux sources des musiques sans s’embarrasser des frontières.
Le charme de ce duo à une voix, avant de faire fondre vos oreilles comme motte de beurre au soleil, a déjà opéré sur quelques vieux loups du «do ré mi fa sol»… , j’en passe et des plus fous, même Bergman Boris n’a pu résister à y mettre sa plume. Tous, pour la simple envie de participer à un bout d’authenticité…

Alors écoutez… c’est beau comme du ex-aequo, la preuve par A + play

Hélène Lacore Kamm


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